Après les explosifs Devil at My Heels (2007), The Damage Done (2009) et Whiplash Love (2011), Steve Hill nous arrive avec un nouvel album en formule one-band-band, Solo Recordings Volume 1.
Dans la chanson The Ballad of Johnny Wabo, le virtuose de la six-cordes semble justifier ce virage:
“I had a dream I was up on stage with a mean old rock and roll band / But the industry’s in such a mess that I can’t afford no band”
Or, même armé de seulement sa guitare, sa voix et ses pieds pour les percussions, Hill rocke plus à lui seul que bien des groupes au complet. Très blues (on y retrouve notamment une reprise de Preachin’ Blues de Robert Johnson), avec aussi certains accents folk-country/Southern rock (Ain’t Wastin’ Time No More de The Allman Brothers Band), son album solo-solo sent le Mississippi, la route 66, les juke joints… Avec de la guit’ mur à mur, bien sûr!
Je pourrais par ailleurs facilement imaginer Steve Hill jouant ces chansons au Double Deuce, avec des bouteilles de whiskey qui revolent partout, des bagarres, des filles qui se foutent à poil, et Patrick Swayze qui essaie tant bien que mal de faire régner l’ordre dans le bar.
Ça risque d’en faire sourciller certains mais, personnellement, je trouve cet album plus satisfaisant que le Blunderbuss de Jack White.
