Samedi soir dernier, le rockeur en moi est allé faire vibrer ses racines du Blues et pour vibrer, elles ont vibré!!! J’ai assisté à un concert magistral. Steve Hill effectuait sa rentrée montréalaise au Club Soda pour promouvoir son tout dernier opus Solo recordings vol.1.
Mister Hill nous a offert deux heures de pur bonheur pour les oreilles. Pour moi qui adore la guitare, ce fut carrément un orgasme auditif. Seul sur scène, avec tout simplement ses guitares, sa voix, un bassdrum, un hithat ainsi que son echoplex (espèce de machine à écho assez particulière datant des années 50 environ qui permet de donner de l’écho au son de la guitare). Steve Hill nous a assené sa passion pour le blues, la guitare et la musique. Jouant des pièces de son plus récent album, mais puisant également dans le répertoire de ses albums antérieurs. Steve Hill nous a amené dans une autre dimension de la musique.(suite…)
Steve Hill enflammera le Club Soda ce samedi avec les pièces de son plus récent opus, Solo Recordings Volume 1, qu’il a enregistré seul dans son studio montréalais, en privilégiant la captation en direct pour «pour canaliser l’essence» du blues.
Le musicien de 38 ans avait cassé la baraque sur scène lors du Festival international de jazz de Montréal l’été dernier. Depuis, Steve Hill a présenté le même spectacle à une cinquantaine de reprises. «Le show est bien rodé et je fais l’album au complet, en plus de piger dans mes albums précédents et de revisiter des succès blues ou rock», a-t-il résumé.
Cette année au Québec, on a eu droit (jusqu’à date) à de bons disques (Lisa Leblanc, Marie-Pier Arthur, Avec Pas D’Casque, Radio Radio, Qualité Motel et j’en passe). Par contre, mon coup de blues Solo Recordings Volume 1. Il a simplement TOUT fait sur cet album. Pour l’avoir vu sur scène au FIJM, c’était simplement décapant. J’ai eu l’impression de me gargariser avec du Drano tellement sa guitare slide est violente et grasse. Du Blues, on en prend plein la gueule dans cet album complètement brut et authentique. Un pied de Hill contrôle le Hi Hat et l’autre le Bassdrum. Le reste est classique, guitare et voix.
LÉVIS – Faisant cavalier seul sur la scène de l’Anglicane, vendredi soir dernier, Steve Hill a transcendé l’auditoire à travers le style blues-country-rock des pièces de ses deux précédents albums (Devils At My Heels et The Damage Done) ainsi que celles de son plus récent, Whiplash Love.
L’auteur-compositeur-interprète a charmé les spectateurs par sa voix solide et ses mains faisant preuve d’une grande virtuosité sur ses guitares. Battant la mesure sur des percussions à l’aide de ses pieds, Steve Hill a su incarner l’essence même de sa musique. (suite…)
Qu’on le surnomme le dieu de la guitare ou Guitar hero, il ne fait aucun doute que Steve Hill est un virtuose. Lui qui a partagé la scène avec les plus grands, dont Ray Charles, B.B. King, Jimmie Vaughan, Buddy Guy, Santana, ZZ Top, Jeff Beck et Metallica, n’a plus rien à prouver, mais c’est en tant qu’auteur-compositeur-interprète qu’il souhaite aussi faire sa amrque. Et, pour son septième album, il a choisi de retourner à ses racines blues en présentant un album enregistré live, dont il a composé la musique et où il chante seul. Et c’est à l’état brut que son talent ressort, tout autant que les émotions à fleur de peau qu’il nous transmet. S’il demeure encore trop méconnu du grand public, ce n’est pas par manque de présence et de passion. Même les moins initiés au blues peuvent s’y retrouver grâce à la richesse de ses influences rock’n’roll, folk et country, et la beauté de ses mélodies. Steve Hill a beau être connu pour être un virtuose de la guitare, il n,en reste pas moins qu’il sait composer, chanter et écrire. Avec lui, tout vient des tripes et du coeur… et sa musique a le pouvoir de toucher tout le monde. A+
Après un album particulièrement endiablé lancé à la fin du printemps 2011, l’auteur-compositeur-interprète Steve Hill revient sur la scène musicale montréalaise avec un projet personnel simplement dénommé Solo Recordings Vol. 1. Là où Whiplash Love avait frappé fort avec des rythmes rock puissants et faisant trembler plus d’un haut-parleur de graves, ce nouveau disque – le septième – est plutôt le résultat d’une réflexion intime de ce Montréalais qui continue de définir le milieu du rock dans la métropole et ailleurs. Plus réservé, à moins grand déploiement, Solo Recordings Vol. 1 mérite plutôt une écoute attentive, histoire de bien saisir toute la substantielle moëlle musicale que l’on y retrouve.
Après trois albums d’une lourdeur rock peu commune, tapissés de guitares hurlantes et de riffs à fendre les murs, le Trifluvien Steve Hill est de retour avec un disque à saveur nettement plus blues, plus subtil dans l’approche, mais encore une fois d’un goût irréprochable.
Cette fois, Hill a enregistré seul, avec de vieilles guitares et une grosse caisse, un opus qui semble venir de ses plus profondes racines musicales, une sorte de mélange de blues, d’accents country et un peu de southern rock. On y retrouve des masses de guitare slide, un style qu’il maîtrise évidemment parfaitement et qui colle au blues depuis son invention. (suite…)
Après les explosifs Devil at My Heels (2007), The Damage Done (2009) et Whiplash Love (2011), Steve Hill nous arrive avec un nouvel album en formule one-band-band, Solo Recordings Volume 1.
Dans la chanson The Ballad of Johnny Wabo, le virtuose de la six-cordes semble justifier ce virage:
“I had a dream I was up on stage with a mean old rock and roll band / But the industry’s in such a mess that I can’t afford no band”
Or, même armé de seulement sa guitare, sa voix et ses pieds pour les percussions, Hill rocke plus à lui seul que bien des groupes au complet. Très blues (on y retrouve notamment une reprise de Preachin’ Blues de Robert Johnson), avec aussi certains accents folk-country/Southern rock (Ain’t Wastin’ Time No More de The Allman Brothers Band), son album solo-solo sent le Mississippi, la route 66, les juke joints… Avec de la guit’ mur à mur, bien sûr!
Je pourrais par ailleurs facilement imaginer Steve Hill jouant ces chansons au Double Deuce, avec des bouteilles de whiskey qui revolent partout, des bagarres, des filles qui se foutent à poil, et Patrick Swayze qui essaie tant bien que mal de faire régner l’ordre dans le bar.