Il s’est écoulé presque un siècle depuis l’invention du blues. Fatigué, ce dernier rôde généralement sous la forme de vieux nostalgiques qui reprennent tant bien que mal les succès de Jimi Hendrix ou osent patauger dans le répertoire de Muddy Waters. La forme conventionnelle de douze barres agrémentée d’histoires de cœurs brisés et de ces élixirs qui les apaisent a été épuisée depuis longtemps pour laisser place aux électopops autotunés que les radios essorent à merveille. C’est donc avec peu d’attentes qu’un chroniqueur/musicien s’est rendu chez Fréquences le disquaire le samedi 30 novembre pour la prestation de Steve Hill, pour en ressortir avec une raison suffisante de rédiger son article au « je »… (suite…)
Actualités
AUDIO – Le virtuose de la guitare Steve Hill lançait cette semaine à Québec, un nouvel album. Voici, en entrevue, un avant-goût de son « Solo Recordings, Volume 1 et 1/2 » où il joue encore une fois seul, et en même temps, tous les instruments.
En savoir plus«It’s a long road, such a long road, to the top of the hill», murmure en 2013 le dénommé Steve dans une relecture folk d’un des hurlants morceaux de son album hard rock de 2007, Devil at My Heels. L’inégalable guitariste chante en connaissance de cause, lui qui arrivait enfin au bout de son chemin de croix l’an dernier grâce à Solo recordings volume 1, son septième et plus populaire album en carrière. Obsédé par le cul et le cash, ce volume 1 ½ de quatre titres, conçu pour faire patienter les fans dévoués, justifie son existence grâce à une version swompeuse du tube r’ n’ b de Barrett Strong Money (That’s What I Want) et On My Mind, impure complainte dont le propos libidineux ne se trouve qu’exacerbé par la voix caverneuse de notre cowboy solitaire.
En savoir plusLe Journal de Québec
Depuis qu’il joue à l’homme-orchestre, Steve Hill n’a jamais fait autant de chemin sur les routes du blues d’ici et d’ailleurs!
L’idée lui trottait dans la tête depuis plusieurs années: celle de continuer de chanter et de jouer de la guitare, en y ajoutant lui-même les percussions. L’an dernier, il replongeait dans ses racines de blues avec l’album Solo Recordings Volume 1.
On l’y retrouvait à la guitare et au chant, mais aussi à la grosse caisse, aux cymbales hi-hat et autres percussions. L’expérience emballe son public. (suite…)
En savoir plusLe guitariste Steve Hill a complètement dominé le 11e gala Lys Blues dimanche, remportant les cinq trophées pour lesquels il était en nomination.
Le Trifluvien est reparti de Beauport avec les Lys Blues de la performance artistique et du spectacle de l’année, du compositeur et de l’album blues de l’année et le Lys Blues qui les englobe tous, celui de l’artiste blues masculin de 2013.
Il faut s’attendre à tout un spectacle de la part du guitariste Steve Hill, jeudi soir, au Festival de blues de Victoriaville. En effet, il a été couronné artiste blues masculin de l’année lors du gala Lys Blues 2013, qui avait lieu dimanche soir dernier à Québec.
En savoir plusArtiste Blues Masculin
Performance artistique
Spectacle de l’année
Auteur – compositeur
Album Blues de l’Année
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Le Canadien Steve Hill fait partie des musiciens parmi les plus intéressants de sa génération, toutes origines confondues, et il n’est pas surprenant de constater que depuis sa première scène alors qu’il n’était âgé que de seize ans jusqu’à aujourd’hui, le guitariste a su séduire dans tous les registres et est parvenu à se frotter aux plus grosses pointures mondiales, de ZZ Top à Jeff Beck en passant par Metallica dont il a partagé les scènes. Salué dans le blues, un style qu’il maîtrise sur le bout des doigts, adulé dans le rock voire même le hard rock où la puissance de son jeu est remarquée, (suite…)
En savoir plusLe trifluvien Steve Hill et son album ÔÔÔ combien blues Solo Recordings Volume 1 est venu me scier en deux cette année. Il a simplement TOUT fait sur cet album. Pour l’avoir vu sur scène au FIJM, c’était simplement décapant. J’ai eu l’impression de me gargariser avec du Drano tellement sa guitare slide est violente et grasse. Du Blues, on en prend plein la gueule dans cet album complètement brut et authentique. Un pied de Hill contrôle le Hi Hat et l’autre le Bassdrum. Le reste est classique, guitare et voix. Sur cet album, on sent les influences de Jimmy Reed, Elmo James et on a droit à une reprise de Honey Bee de Muddy Waters (Enregistrée en 1951 sur Chess Records). Franchement, c’est fait avec une brutalité raffinée et avec une passion dégantée. Il est à noter qu’il renoue vraiment avec le blues dans cet album puisqu’il avait vraiment exploré ses côtés plus adolescents et heavy lors de ses derniers albums (Devil at my heels).À noter sa technique sans pic. Steve Hill doit vraiment être vu en spectacle! S’il passe dans votre coin, allez-y! (suite…)
En savoir plusAprès avoir fait salle comble au Cactus Resto-Bar en avril dernier avec son spectacle solo, Steve Hill revient sur cette même scène le 14 décembre prochain. Présentant un spectacle bien différent de ses anciennes prestations marquées par des excès de décibels, son spectacle solo nous fait connaître un Steve Hill beaucoup plus tempéré mais tout aussi efficace, comme on a pu le constater lors de son dernier passage au Cactus.
En formation d’homme-orchestre, ce guitariste émérite réussit à littéralement soulever l’assistance, simplement armé de sa batterie aux pieds et de sa guitare ; une belle façon de découvrir une voix qu’on a trop peu entendue dans le passé.
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