Après une décennie dans son trip de Solo Recordings qui lui a valu un prix Juno en 2014, 3 ans après Desert Trip (2020) qui racontait un voyage révélateur en Californie, il célèbre ses 25 ans de carrière comme il se doit, le virtuose homme-orchestre charismatique Steve Hill s’offre un 12e album qui replonge dans une musique mordante.
Voici Dear Illusion, 10 pièces qui retournent aux guitares blues rock bruyantes avec un peu de soul et de gospel avec une section de cuivres turbulente. Produit par le multi-instrumentiste, excepté deux chansons par They Call Me Rico avec des grooves de cuivres par The Devil Horns, Wayne Proctor, sept fois le batteur de l’année aux UK Blues Awards (AA Williams, Oli Brown, King King, Ben Poole), qui a mixé et masterisé le nouvel album également.
Pour le reste, Hill s’en occupe avec une précision chirurgicale à la réalisation dans 4 studios différents entre Trois-Rivières (Golden Ration), Montréal (Tonebender), la France (Magneto) et le Royaume-Uni (Superfly). Accompagné de ses compares à l’écriture : Joshua Parlett et le Québécois d’origine Johnny Pilgrim, qui réside à Los Angeles.