Après 20 ans de carrière et dix albums, le guitariste-chanteur et homme-orchestre Steve Hill vient finalement de réaliser son grand rêve. En novembre 2017, il enregistrait son premier disque devant public. PourOne Man Blues Rock Band, il a tout donné et ça tonne sérieusement. Parce que le blues n’est pas qu’une affaire d’hommes, nous vous suggérons quelques lectures autour de Bessie Smith, Ma Rainey et Billie Holiday.
Depuis vendredi, chez votre disquaire ainsi que sur toutes les plateformes de téléchargement, le nouveau disque du guitariste Steve Hill vous attend. Depuis quelques jours, c’est avec un plaisir non dissimulé que nous savourons les riffs et autres histoires de celui qui a partagé la scène avec Ray Charles, Jimmy Vaughan et les gentils barbus de ZZ Top. Avec une énergie qui décoiffe, un sens du blues et du rock qui rend admiratif, et pas seulement au Québec, le guitariste nous offre un disque consistant, « allumé », qui démarre au quart de tour. Qu’il soit à la guitare électrique, acoustique, sèche ou à l’harmonica, cet hommage au blues teinté de puissants passages vous donnera sans contredit des frissons. Plutôt que de puiser dans les classiques, il a composé douze œuvres, sans oublier l’immortel Voodoo Child du saint patron Jimi Hendrix. Si « toutte est dans toutte » pour reprendre une maxime de Raoul Duguay, One Man Blues Rock Band se veut une réussite comme un tour de force.